Gaz de schiste, non merci
Un peu partout en France, des demandes de permis d'exploration des gaz et pétrole de schiste ont été déposés. Dans l'état actuel de la technique l'exploitation de cette "ressource" ne peut se faire que par fracturation hydraulique, pour libérer le gaz et pétrole prisonniers de la roche.
--> La fracturation consiste à injecter dans le sol une grande quantité d'eau additionnée de sable et de produits chimiques divers dont certains très toxiques. Une fracturation consomme environ 20 000 mètres cube d'eau.
--> L'eau injectée remonte partiellement en surface, porteuse de sels minéraux et métalliques divers et de produits radioactifs rencontrés dans le sous-sol.
--> La fracturation libère gaz et pétrole dont une faible partie sera récupérable. Le reste va migrer au gré de la géologie locale. Ainsi le gaz peut remonter dans les nappes phréatiques ou atteindre le sol provoquant des dégagements gazeux diffus permanents de méthane, puissant gaz à effet de serre.
--> Chaque forage détruit, définitivement 2 à 5 hectares de terres naturelle ou agricole (Voir photo aérienne du Wyoming
--> Alors que la quantité de gaz à effet de serre augmente continuellement dans l'atmosphère, élément essentiel du réchauffement climatique, il est urgent de limiter la consommation d'énergie fossile (gaz, pétrole, charbon...). La consommation de gaz et de pétrole de schiste ne fera que reporter à plus tard le passage aux énergies décarbonnées ( solaire, éolien, biomasse, énergies marines... )
Pour en savoir plus:
Non au gaz et pétrole de schiste en Gâtinais
OWNI data journalisme, page gaz. (Suivre les flèches)