semences
Les leçons de Deepika (2)
Production de graines génétiquement pures : Il faut envisager trois cas.
1) Plantes androgynes, autofertiles. Les parties mâle et femelle sont sur la même fleur. (Tomates, poivrons, tournesols, haricots, salades...)
2) Plantes qui portent des fleurs unisexuées, fleurs mâles et fleurs femelles séparées (Cucurbitacées : concombres, courges, pâtissons, potirons...)
3) Plantes mâle et plantes femelle séparées (kiwi, papaye, avocat...)
1) Dans le cas des plantes androgynes autofertiles, il faut éviter les risques de pollinisation croisée par les abeilles et autres pollinisateurs. La solution la plus simple semble être de grouper plusieurs plantes de même variété sous une tente ou tunnel couvert d’une moustiquaire. Il faut toutefois signaler que les plantes qui vivent sous moustiquaire sont moins vigoureuses que celles qui vivent à l’air libre, les insectes défenseurs, tel que les coccinelles, ne pouvant pas accéder aux plantes.
Le tournesol est un cas particulier. Les inflorescences sont en fait composées de fleurs mâles située en périphérie et de fleurs femelles au centre. Comme les fleurs mâles s’ouvrent en premier alors que les fleurs femelles sont encore fermées, l’autopollinisation n’est pas possible. La distance d’isolement pour être quasi sûr de conserver la pureté variétale est de l’ordre de 700m à plusieurs Km. La pollinisation manuelle est possible entre deux fleurs proches. Il faut enfermer les inflorescences dans de solides sacs en papier, avant que les fleurs du centre ne soient ouvertes. Libérer les deux fleurs de leur sac, les frotter délicatement l’une contre l’autre puis les remettre dans leur sac. Il faut recommencer pendant cinq à dix jours de suite pour que la pollinisation soit complète. Aucun insecte pollinisateur ne doit butiner les fleurs pendant l’opération.
Pour les salades, la pollinisation croisée est quasi impossible si la distance entre variétés différentes excède quelques mètres.
2) Plantes à fleurs unisexuées. Il faut bien distinguer les fleurs mâles portant le pistil recouvert de pollen et les fleurs femelles renflées à la base, prêtes à devenir fruit.
La pollinisation naturelle, incontrôlable, est accomplie par les insectes. Il faut donc procéder à une pollinisation manuelle. Peu de temps avant que les fleurs soient matures, il faut les refermer avec un fil de laine ou de coton ou un ruban adhésif. On sélectionne trois fleurs mâles pour une fleur femelle. Fleurs mâles et femelles sont choisies sur des pieds différents affin d’éviter la dégénérescence génétique. Quand les fleurs mâles sont matures, on les coupe, on arrache les pétales pour bien dégager le pistil, on ouvre la fleur femelle, on badigeonne de pollen les stigmates de la fleur femelle et on la referme ensuite. Il faut marquer le pédoncule de la leur pollinisée avec un fil de couleur puisque lorsque les pétales de la fleur vont tomber il n’y aura plus d’autre repérage.
3) Pour les plantes mâle et femelle séparées, il faut les confiner ensemble sous une moustiquaire. Dans le cas de plantes à fort développement, c’est un peu compliqué.
Récolte des graines.
Pour les graines sèches (carotte, panais, haricots, blé...) attendre que les graines soient prêtes a se détacher pour procéder à la récolte. Pour les fleurs en ombelle, il faut couper l’ombelle centrale quand les graines commencent à brunir. Les graines se détachent d’elle même. Pour les haricots, attendre qu’ils soient bien secs pour les rentrer.
Pour les graines humides (potirons, courges, poivrons...), extraire les graines, les trier à la main. On peut les laver avant de les mettre à sécher.
Pour les graines enveloppées de pulpe (Tomates, concombres...) le plus simple est de recueillir la pulpe et les graines dans une boite plastique ou un bocal en verre. Recouvrir d’eau et laisser fermenter deux à trois jours. Les graines se détachent et ont tendance à tomber au fond. On lave ensuite les graines à l’eau dans une grande passoire à mailles fines avant de les mettre à sécher. Pour la courgette, que l’on consomme d’habitude avant maturité, il faut laisser grossir le fruit jusqu'à sa taille finale avant de recueillir les graines.
Le séchage : Il doit être doux et progressif. Eviter de mettre les graines humides sur un papier absorbant, elles vont coller sur le support et il sera difficile de les séparer. Placer les graines de préférence sur du papier kraft, sur un tissu ou dans un récipient en matériau naturel, (bois, bambou, terre cuite non vernissée...) dans un endroit sec et ventilé. Eviter le soleil direct qui peut détériorer les graines. Avant de passer au stockage, il faut enlever les éléments indésirables, restes de gousses, poussières, balles du blé...traditionnellement le nettoyage des graines de céréales se réalisait manuellement au van ou mécaniquement au tarare.
Stockage : Ranger de préférence les graines dans des sachets en papier sur lesquels on indique, la famille botanique, la variété, l’année de récolte...Stocker dans un endroit frais et ventilé, à l’abri des insectes et des rongeurs. Si on a un doute sur l’état sanitaire des graines (bruche du pois, vers...) on peut passer les graines 48 heures au congélateur pour éliminer les parasites. Les graines devront être utilisées dès l’année suivante. La qualité germinative peut, suivant les espèces, être de plusieurs années mais elle se détériore avec le temps.
Avertissement : 80% des graines et plants achetés dans les jardineries, y compris ceux utilisés en maraichage biologique, sont des hybrides F1, non reproductibles. Il est donc inutile d’en conserver les graines, on n’obtiendra, au mieux, que des plantes dégénérées. La mention F1 est en général signalée sur les sachets de graines. (A éviter absolument)
Sources : Stage de Deepika, l’ouvrage « Semences de Kokopelli »...
Les leçons de Deepika (1)
Deepika Kundaji consacre sa vie à la régénération de terres dégradées et à la production de semences de plantes potagères. Installée à Auroville, en Inde près de Pondichéry, Deepika et son compagnon, Bernard Declerq, ingénieur agronome, ont patiemment remis en état un "domaine" d’environ 3 hectares.
L’Inde, immense pays avec une grande variété de climats, de tempéré à tropical, possédait des systèmes agricoles adaptés aux conditions locales et une grande diversité de légumes et fruits correspondants aux habitudes alimentaires des habitants. La "révolution verte ", préconisée par la classe politique, débutée il y a une soixantaine d’années, a détruit en partie les systèmes agricoles traditionnels. La déforestation irraisonnée, causée par l’exploitation de bois de feu, bois de construction, et bois précieux (teck et bois de rose), a provoqué une érosion massive, arrachant toute trace de terre arable sur d’immenses surfaces. Les anciens réservoirs à eau de pluie, pas ou mal entretenus, ne sont plus fonctionnels. Sur 328 millions d’hectares cultivables, 146 millions sont maintenant stériles. On évalue à 60 millions d’hectares les surfaces encore "récupérables".
Pebble Garden, le " jardin des cailloux " de Deepika et Bernard, était, en 1994, constitué uniquement de cailloux, de graviers et de latérite. La reconstitution d’un couvert végétal a débuté par l’implantation de plantes pionnières, capables de pousser dans des conditions extrêmes et la création de cuvettes destinées à retenir l’eau de pluie. Des graines d’acacias australiens (coleii, holoserica) et de savonniers (Dodonea viscosa) ont été semées à la volée. Au terme du premier cycle végétal, avec la décomposition des feuilles mortes au sol, a commencé le retour d’une vie végétale et animale spontanée : plantes herbacées, termites... puis progressivement insectes, chacals, chats sauvages, porcs-épics.
L’implantation du jardin potager, qui atteint maintenant 2000 m2, a pu commencer en 2001. Le principe de fonctionnement de Pebble Garden a été fixé dès le départ. Pas d’importation de matière organique, fumier ou compost : on n’utiliserait que les ressources de biomasse locale. Tout devait être accompli sans aide extérieure et sans mécanisation. La latérite, dure comme du ciment ne pouvant pas être travaillée manuellement, Bernard et Deepika ont opté pour la culture sur banquette, sans travail préalable du sol. Des bandes de terrain d’environ 1,20 mètre de large sont recouvertes par de la matière organique disponible sur place : feuilles mortes trempées dans l’eau pendant au moins 12 heures, feuilles fraîches d’acacia débitées à la machette, limon remonté du sous sol par les termites ou récupéré au fond des bassins d’eau de pluie, compost issu des toilettes sèches et charbon de bois en couches alternées sur une épaisseur d’environ 20 cm au total. Le charbon de bois enrichit le sol en carbone, améliore la capacité de rétention en eau, nutriments et minéraux. C’est une matière première nécessaire à la biochimie du sol et à la vie des microorganismes. Le charbon de bois est produit sur place avec du bois d’acacia transformé dans un four artisanal fabriqué avec des futs de récupération de 200 litres*. Broyé manuellement, il est incorporé pour environ 10% en volume dans les banquettes.
Le jardin doit être protégé des animaux errants par une haie. Pour être efficace, elle est constituée d’une trentaine de variétés locales particulièrement résistantes, renforcée par des bambous secs et des tiges d’acacia.
Les banquettes sont simultanément ensemencées avec au moins 20 variétés de plantes : herbacées, légumineuses, oléagineuses, fleurs, médicinales... C’est la méthode idéale pour bien utiliser la lumière du soleil, les nutriments du sol et limiter la présence des parasites. En effet, plus on concentre la présence d’une espèce végétale et plus les parasites de cette espèce prospèrent. Les banquettes sont maintenues et entourées par des branches tressées. Les plantes semées à Pebble Garden ont été fournies par des paysans locaux ou tirées des collections de Kokopelli, qui réalise en Inde un gros travail de conservation des semences traditionnelles. Les "mauvaises herbes", les débris végétaux, sont remis au pied des cultures pour constituer un mulch de surface. La décomposition des végétaux en climat tropical est très rapide. Deepika et Bernard cultivent aujourd’hui environ 130 espèces de plantes, dont certaines très rares.
À Pebble Garden il n’y a pas d’animaux domestiques, pas même de chèvres qui pourraient fournir un fumier de bonne qualité. Les ressources alimentaires disponibles sur la petite surface du domaine ne seraient pas suffisantes. Seules des ruches, une dizaine maintenant, assurent une pollinisation efficace des plantes à fleurs.
Deepika et Bernard font la démonstration que des dégâts environnementaux, qui paraissent irréversibles, peuvent être partiellement récupérés avec de solides connaissances en agronomie, de la persévérance et en utilisant les incroyables ressources du monde végétal.
**Four à charbon de bois : "iwasaki charcoal kiln" sur internet,
La semence dans tous ses états (argumentaire)
Projections à VILLADIN (Aube)
dans le cadre de "Un dimanche à la campagne"
Dimanche 21 avril à 11h et 13h30
Projection du film « le semence dans tous ses états »
Film de Christophe GUYON (23 minutes)
avec les interview de Pierre RAHBI, une représentante de KOKOPELLI,
Christian VELOT (généticien).
L’affaire des OGM, remise récemment en lumière par la divulgation des résultats des recherches de Gilles Eric SERALINI, professeur de biologie moléculaire à l’université de CAEN, relance la polémique et conforte les opposants.
Les OGM « officiels », obtenus par incorporation de gènes bricolés provenant de bactéries, doivent faire l’objet d’un dossier toxicologique. Ce dossier présenté par le producteur d’OGM conclut donc toujours à l’innocuité de l’OGM proposé. Aucun service, européen ou national, n’est en mesure de contrôler cette étude. Le dossier lui même est considéré comme « secret industriel» et réputé non communicable. Durée de test réduite à 90 jours, exploitation statistique des résultats tendancieuse, cette méthode d’évaluation ne prouve en rien que l’OGM présenté est dénué de toxicité.
Au delà des OGM officiels, les plantes génétiquement bricolées, hybrides F1, modifiées par fusion cellulaire ou par mutagenèse provoquée, sont exemptées de toute étude toxicologique. ( Directive européenne 2001/18, article 2) Ces OGM « clandestins » posent pourtant les mêmes problèmes que les OGM « officiels ».
- Plantes stériles ou dégénératives obligeant les utilisateurs à racheter tous les ans de la semence.
- Grâce à ces plantes brevetées, quelques firmes agro-semencières sont en train de mettre la main progressivement sur les ressources alimentaires de la planète. Dèjà, 80% des plantes que l’on trouve en jardinerie sont génétiquement bricolées.
- Perte de biodiversité cultivée. 80% des légumes anciens, une ressource génétique et alimentaire irremplaçable, ont disparu. (Espèces jardinières et variétés anciennes de blé de maïs...)
- Les semences « officielles » consacrent l’agriculture intensive comme modèle unique, avec ses nuisances environnementales et condamnent les agricultures vivrières des pays pauvres.
- Les plantes OGM BT, fabriquant elles-mêmes un ou plusieurs insecticides, se défendent seules contre leurs prédateurs, mais ces plantes imprégnées d’insecticide n’ont jamais fait l’objet d’étude d’impact sur la faune sauvage et la vie du sol
- Les plantes insecticides détruisent aussi les insectes utiles, les papillons et impactent la vie des abeilles.
- Progressivement on voit apparaître des insectes résistants à l’insecticide produit par la plante.
- Les plantes OGM résistantes à un désherbant consacrent le remplacement du désherbage mécanique ou la rotation des cultures par le traitement au désherbant. De ce fait on trouve de plus en plus souvent de désherbants dans les eaux dites potables. (Sur 10 molécules chimiques trouvées dans l’eau du robinet 7 sont des désherbants)
- De plus en plus de plantes sauvages deviennent résistantes aux herbicides obligeant les agriculteurs à réutiliser des anciennes molécules très toxiques ou des cocktails mélangeant plusieurs produits.
- Les plantes OGM n’ont apporté aucun de gain de productivité.
Autre supercherie notoire, le COV (catalogue d’obtention végétale). Toutes les graines et semences commercialisables doivent être enregistrées dans le catalogue. Inscription payante, qui n’est « rentable » que pour de grosses productions. Les semences doivent répondre à 3 critères :
Distinction : la nouvelle semence doit être différente de celles existant déjà
Homogénéité : Toutes les graines doivent être identiques et générer des plantes identiques
Stabilité : Tous les ans la semence fournie aura les mêmes caractéristiques.
On applique ainsi aux végétaux les mêmes règles que pour les produits industriels. Deux critères au moins sont contestables.
Homogénéité : Les graines « homogènes » nécessitent un environnement artificialisé, celui pour lesquelles elles ont été créées (climat, eau, engrais...). Elles sont incapables de s’adapter à un changement d’environnement (conditions météo particulières, apparition d’un nouveau ravageur...). Les ressources génétiquesdes plantes cultivées ont été obtenues par le travail des paysans depuis plusieurs milliers d’années. Sélection évolutive des plantes selon le climat local, les ravageurs locaux, les habitudes alimentaires... Cette évolution génétique n’est possible que si les plantes possèdent une variabilité génétique, permettant à certaines plantes de s’adapter à des circonstances exceptionnelles.
Stabilité : Caractéristiquede plantes non adaptables aux environnements particuliers et non évolutives comme le sont les plantes « naturelles ».
Plusieurs mouvements citoyens contestent les orientations prises par les semenciers et les bricoleurs génétiques :
- Certains ont choisi de produire quelques variétés des graines naturelles et de les enregistrer au catalogue officiel (Graines Baumaux, ferme de Sainte-Marthe, Biau Germe, Germinance...)
- D ’autres ont opté pour l’application stricte du TIRPAA (traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture) adopté en juin 2004 mais non appliqué en France. C’est ainsi que Kokopelli est considéré comme hors la loi dans notre pays. ( Procès en cours avec Baumaux)
- D’autre enfin ont choisi de se développer hors circuits commerciaux :
Réseau Semences Paysannes qui reprend le travail de sélection au champ tel qu’il se pratiquait autrefois (sélection participative, tri à façon, semences dite « population » sur le maïs et les blés anciens...) sous couvert de recherche scientifique avec l’INRA.
Femmes semencières qui apprend aux jardinières les techniques de reproduction des graines de leur jardin. (Inde, Sénégal, France) faisant résonner en écho fertilité des femmes, fertilité du sol et fertilité des semences, pour une meilleure autonomie alimentaire.
Pour plus d’informations :
site : http://www.fotosintesia.com/
O.G.M. un hold-up planétaire
Définition
La commission Européenne définit les OGM. comme:"Un organisme dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement par multiplication ou recombinaison naturelle." Les généticiens savent modifier le génome des plantes en lui ajoutant des gênes provenant d'autres familles de plantes, de gênes de bactéries (Bacille de Thuringe ,BT), ou de gênes animaux (souris, poisson, ver à soie...), on obtient des modifications inédites de la plante impossibles naturellement.
Types de plantes O.G.M.
O.G.M. insecticides de type BT: Cette plante, modifiée avec un gène du Bacille de Thuringe, fabrique elle même un insecticide qui lutte contre ses prédateurs naturels.
O.G.M. résistantes aux herbicides: Le desherbage chimique devient ainsi la principale méthode de lutte contre les adventices ("mauvaises herbes").
Sécurité, tests d'innocuité
Les multinationales de la semence ont édicté elles mêmes leur protocole de contrôle et pris de vitesse les réglementations nationales. Les tests effectués par G.E. SERALINI pendant deux ans sur des rats avec du maïs NK603 démontrent que l'innocuité annoncée des plantes O.G.M. est une supercherie planétaire.
--> Les plantes insecticides BT fabriquent de grandes quantités d'insecticide. On ne sait pas quel est l'effet toxique de ces plantes sur les animaux qui en consomment. Tous les insectes sont décimés y compris ceux qui sont utiles aux cultures ( butineurs, coccinelles, papillons...) Certains insectes deviennent résistants a l'insecticide BT.
--> Le desherbage chimique sytématique entraîne l'apparition de plantes résistantes: augmentation des doses de desherbant , pollution des nappes phréatiques, recours à d'autres desherbants encore plus toxiques.
--> Les plantes O.G.M. sont brevetées. les agriculteurs doivent donc racheter la semence tous les ans.
--> Depuis que les semenciers ont inventé les hybrides F1, les clones, les O.G.M. la plupart des espèces paysannes traditionnelles ont disparu. Ainsi, c'est la mémoire agronomique et génétique de la planète qui est en voie de disparition.
--> Les semences "modernes" nécessitent des conditions de culture standard, engrais, insecticides, stabilité climatique, grandes exploitations , machines coûteuses... L'agriculture paysanne est capable de produire des plantes adaptées aux terroirs, aux climats, aux méthodes culturales, aux habitudes alimentaires locales.
--> Les O.G.M. c'est la mise en concurrence des multinationnales de l'agroalimentaire et de leurs fabuleux profits contre les agricultures traditionnelles.
Pour obtenir d'autres informations | |
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Réseau semences paysannes 3 avenue de la gare 47190 Aiguillon |
Défense de la biodiversité cultivée www.semencespaysannes.org |
Confédération Paysanne 81 Avenue de la République 93170 Bagnolet tel: 01 43 62 04 04 |
Pour le défense de l'agriculture paysanne, action civique et militante www.confederationpaysanne.fr |
Kokopelli 131 impasse des palmiers 30319 Alès CEDEX |
Pour la libération de la semence et de l'humus http://kokopelli-semences.fr/ |
Inf'OGM | Veille citoyenne sur les OGM www.infogm.org/ |